Annie Cosseau EI
Thérapeute Psycho comportemental et Transpersonnel
Psychopraticien (Hors cadre réglementé)
Conseillère en Relations Humaines et Développement Personnel

Savez-vous ce qu’est une NRE ?


De quoi s’agit- il  ? Ce sigle signifie  Non Représentation d’Enfant

 

En quoi cela consiste t’il ?

Cela consiste de la part d’un parent  (appelé parent  protecteur) à ne pas remettre les enfants à l’autre parent dans le cadre d’une séparation, d’un divorce lors des droits de visite et d’hébergement du parent  soupçonné de violences sur les enfants. (Souvent le continuum des violences conjugales)

Dans quelles circonstances les NRE surviennent ?

Voici les principaux cas :

-          Lorsqu’il y a de véritables raisons de penser que les enfants sont en danger (après une Information préoccupante, un signalement)

-          Quand des  actions, des dénonciations calomnieuses, des procédures de vengeance se sont produites et que le parent protecteur n’a pas d’autre solution

-          Suite à des violences intrafamiliales

Quelles sont les conséquences sur le parent protecteur ?

Pour le parent protecteur c’est souvent un cas de conscience car il a rarement envie de couper les enfants de leur autre parent mais s’il est sachant, s’il y a eu une information préoccupante ou un signalement, il n’a pas d’autre choix que de déposer plainte en parallèle  et de ne pas redonner les enfants à l’autre parent afin que celui-ci ne puisse exercer ses droits de visite et d’hébergement  pour ne pas  faire de mal aux enfants.

Le parent protecteur ne sera non seulement pas reconnu en tant que tel bien souvent mais pourra être  poursuivi pénalement, risquant une amende et de la prison ainsi que des sanctions professionnelles,  etc… comme s’il était plus grave de protéger un enfant que de le violenter, de le maltraiter. Inutile de préciser que ce parent va vivre de la violence institutionnelle à haute dose : alors il vaut mieux le savoir pour pouvoir tenir debout et parer les coups. 

Quelles sont les conséquences sur les enfants ?

Les enfants dans ces configurations auront des répercussions dans tous les cas de figure :

·         sur leurs émotions,

·         leur construction psychique

·         leur santé physique

·         à tous niveaux de leur vie actuelle et future

 car ils seront de fait les otages, les outils d’une situation de violences à l’égard  de leur figure d’attachement et sur eux-mêmes.

Que peut-on faire pour ne pas en arriver là ?

Si les textes, lors de violences conjugales évoquées étaient appliqués (plus de classement sans suite mais  ordonnance de protection systématique) et si une prise en charge globale de la femme (plus souvent elle qui est victime) et des enfants était véritablement mise en place dès le début d’une situation dangereuse connue, dénoncée, voire avérée. Donc en un mot que le principe de précaution soit appliqué.

Une des préconisations de la CIIVISE concerne justement cette absence de poursuite pénale à l’encontre du parent protecteur.

Donc trouver un avocat mordant qui ne laisse rien passer dés le début permet de couper les ailes aux toxiques, mais attention les toxiques trouvent souvent leur binôme parmi les conseils… 

Alors pourquoi aller jusqu’à une NRE me direz-vous ?

Pour protéger les enfants bien sûr mais aussi pour que les mères se protègent car si elles ne le font pas et qu’un jour une enquête, un témoignage, etc…devait survenir ou même par les enfants si devenus adultes ils souhaitaient se retourner contre elles car elles n’ont rien fait pour les protéger  eh bien elles  pourront aussi être condamnées. N’est-ce pas contradictoire ? N’est-ce pas incohérent ? En tout cas paradoxal à tout le moins.

Alors quelle est la solution, allez-vous me demander ?

-          Tenir bon  pour faire respecter vos droits et renseignez-vous parallèlement et préalablement (un droit ne s’use que lorsque  l’on ne s’en sert pas)

-          Trouver un bon avocat pour vous défendre quitte à en changer jusqu’à ce que vous trouviez le professionnel qui vous convient car c’est possible de changer d’avocat il faut bien se le rappeler

-          Ne pas rester seule enfin autant… que faire se peut… (car dans ces situations peu de personnes ont encore du monde autour d’elles)

C’est donc bien un COMBAT (même si je n’aime pas ce mot) qu’il va falloir mener pour se sortir d’une telle situation, particulièrement ubuesque, injuste voire entachée d’illégalité. Combat qui laissera des séquelles…et des préjudices auprès des enfants, des mères et de tout autre adulte protecteur (famille élargie, professionnel de santé,  etc…).

Alors bien sûr, vous avez le choix de ne rien faire mais sachez que ce sera pareil in fine : vous serez écrasée d’une autre manière. Vous avez toutefois une petite chance supplémentaire si vous réagissez et si vous trouvez les bons professionnels en face (ils sont tous démunis actuellement face à ce système mais certains résistent mieux/davantage) sans compter que vous pourrez être en paix avec votre conscience et vous regarder dans la glace sans rougir. 

Et  ce combat va durer la plupart du temps plusieurs année, voire jusqu’à la majorité des enfants, avec de nombreux interlocuteurs institutionnels :  le savoir à l’avance permet de s’y préparer car c’est de l’usure mentale dont il s’agit.

Eh oui quand la machine infernale est enclenchée, il est difficile de l’arrêter avant que tout le monde ne soit « cassé », broyé,   détruit pour la glus grande satisfaction de l’auteur des violences initiales.

 Mes Conseils :

-          Tentez de trouver une association, un collectif qui soit réactif sinon quittez-la (le) et trouvez-en un autre, 

-          Trouver un thérapeute, un aidant, un soignant, etc… bienveillant quelque soit son statut, sa technique qui puisse vous aider, vous comprendre (on ne parle pas à ce stade là de se reconstruire mais de stabiliser la situation) et qui ne soit pas que dans le développement personnel car cela sera dans un second temps seulement,

-          Osez dire, osez être pénible, insistante, pour obtenir ce que vous désirez pour vous défendre et si vous êtes convaincue que c’est bien pour vous car en ces domaines personne ne détient la vérité

-          Ne pas hésiter à utiliser tous les textes, les recours possibles, etc… mais pour cela il faut être suivie par un professionnel qui ait du courage, de la volonté, de la ténacité…et avoir des moyens financiers hélas car rien n’est gratuit.

Alors prête ?

Besoin de plus d’infos ?

 


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