Annie Cosseau EI
Thérapeute Psycho comportemental et Transpersonnel
Psychopraticien (Hors cadre réglementé)
Conseillère en Relations Humaines et Développement Personnel
Thérapeute Psycho comportemental et Transpersonnel
Psychopraticien (Hors cadre réglementé)
Conseillère en Relations Humaines et Développement Personnel
Annie Cosseau EI

LA ROCHELLE

La provocation


Définition : Acte par lequel on cherche à provoquer une réaction violente chez autrui

Pour certaines personnes c’est un mode de fonctionnement. Soit il s’agit de créer un auditoire et de faire le « clown », soit il s’agit de dire son mal être.

Pour d’autres personnes, il s’agira de vous faire sortir de vos gonds, de vous déstabiliser afin de vous faire agir dans un but précis qui vous desservira et permettra à l’auteur de se servir de votre attitude contre vous.

Et pour une catégorie spécifique de personnes il s’agit d’un trouble psychiatrique : les TOP. (Trouble de l’opposition provocation)

Que faire ? Traiter cette provocation par le mépris, par l’ignorance en restant passif, sourd aux provocations même si cela est difficile

Quelles sont les victimes de ces troubles ? De nombreux enfants vivant des séparations parentales très conflictuelles et/ou ayant assisté à des évènements anormaux ont ce type de comportement : il sera alors très difficile de les aider sans l’aide de professionnels (neuropsychologues, psychiatres). Il s’agit souvent de petits garçons dont les pères sont absents, non investis dans leur éducation, immatures eux-mêmes,  défaillants.

Or dans ce cas là les faire soigner relève de l’impossibilité en raison de l’autorité parentale conjointe. De plus dans ces  situations  souvent  l’un des parents est lui-même atteint…

https://cenop.ca/troubles-comportement/trouble-opposition.php#

https://aqnp.ca/documentation/developpemental/le-trouble-dopposition-provocation/

https://naitreetgrandir.com/fr/etape/1_3_ans/comportement/fiche.aspx?doc=trouble-opposition

 

 

On voit dans certaines familles des enfants se comporter de cette manière et on peut se demander s’il existe un gène de cette maladie surtout lorsque l’on constate qu’un parent ou/et un ascendant est lui-même atteint de ce trouble. Cette attitude fait aussi penser  à une forme d’auto destruction…

Il s’agit là d’une opposition malsaine pour l’enfant lui-même, non constructive,  mais aussi pour son parent et la famille (frère, sœur, grands-parents, etc…)  car avec un tel enfant la vie devient infernale, impossible, exténuante quelle que  soit la réaction et le soutien de l’entourage. L’enfant devient ainsi  maltraitant envers son entourage complètement démuni, se sent mal aimé voire non aimé et par son attitude exprime comme il le peut son mal être.

C’est pourquoi si vous voyez une maman se fâcher contre un ou ses enfants ne la jugez pas trop vite car vous ne savez pas ce qu’elle vit au quotidien : elle subit peut-être ce que je viens de vous décrire.

 

           Un enfant qui ne serait pas suivi pour ce trouble risque à l’adolescence de tomber dans                                la délinquance d’où l’importance d’un diagnostic précoce.

 


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