Violences conjugales Conséquences des plaintes classées sans suite
Je vais évoquer les diverses conséquences dans différents domaines de la vie, d’un classement sans suite d’une plainte, lorsqu’il y a eu des violences conjugales :
Alors oui je sais : il y a aussi des hommes victimes me direz-vous (en moindre proportion cf la dernière étude du Ministère de l’Intérieur sur les morts violentes au sein du couple de 2019, un rapport de 2006 déjà :https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/publications/droits-des-femmes/lutte-contre-les-violences/auteurs-de-violences-au-sein-du-couple-prise-en-charge-et-prevention/, etc… ) c’est pourquoi je parle essentiellement des femmes. Cela ne veut pas dire que je n’attache pas d’importance aux hommes victimes : bien évidemment que si car aucune violence n’est tolérable.
Si une plainte est classée sans suite dans le cadre de violences conjugales : Eh bien pas de suite donnée, pas de jugement, pas de reconnaissance de la victime. Même s’il y a eu une demande d’ordonnance de protection de demandée en plus du dépôt de plainte. Dans ce cas là le jugement au mieux déboutera la plaignante ou alors, vu dans certains dossiers, celle-ci pourra être qualifiée d’affabulatrice et autres joyeusetés la laissant littéralement à terre.
Les conséquences vont toucher divers domaines de leur vie, de leur survie devrais-je écrire :
Santé :
Les victimes ont des douleurs tournantes, diffuses en continu, car non seulement elles ne sont pas reconnues victime (l’auteur n’ayant pas été jugé ni condamné), mais aussi car elles continuent à subir le harcèlement incessant de l’auteur (et là ils ont de l’imagination) y compris lorsqu’elles sont parties du domicile. Alors oui leur corps parle, crie jusqu’à parfois créer des pathologies.
Il n’y a aucune prise en charge globale de leur santé alors qu’il est reconnu qu’elles ont beaucoup plus de risques de développer des pathologies lourdes et qu’elles ont une espérance de vie moindre. De plus, peu de médecins généralistes comprennent ces problématiques par manque de formation aux violences conjugales et aux stress traumatiques et post traumatiques, à l’amnésie traumatique : ils s’avèrent impuissants ne sachant que faire ou bien à qui adresser ces personnes ou pire ils peuvent avoir des propos ou des comportements inadéquats réactivant le traumatisme. Malheureusement ce sont des constats faits par des personnes vivant cette situation qui m’ont rapporté encore très récemment ces propos, ces échanges avec des médecins…
Certaines victimes malheureusement sont devenues handicapées… et ne peuvent pas travailler : elles sont dans la précarité.
Travail :
Lorsque les victimes peuvent travailler c’est très difficile pour elles en raison de leurs traumatismes, de leurs douleurs et quand en plus elles sont blessées physiquement…Mais là encore rien de fait concrètement pour les aider…même quand un congé longue maladie est demandé pour certaines…elles sont obligées de repartir au travail dans n’importe quelles conditions car « cela leur fera du bien au moral » (parole d’expert), c’est vrai qu’avec une canne ou autre et des douleurs incessantes le moral revient à grands pas grâce au travail qu’elles ne peuvent pas effectuer les mettant en plus en échec…je ne parle pas du harcèlement qu’elles subissent également par les collègues ou/et la hiérarchie qui souvent s’invite car cette collègue ne peut tout faire comme les autres et est de surcroît rejetée.…
Lorsqu’elles ne peuvent pas travailler elles vivent des minima sociaux les installant dans la précarité…
Enfants :
Alors si la personne violentée a des enfants, est partie, est blessée de surcroît…Que du bonheur pour l’auteur il aura à disposition tout un arsenal pour lui permettre de continuer à faire mal, à nuire, à diffamer, à harceler, en un mot à tuer à petit feu…Vous trouvez que j’exagère ? Non c’est une triste réalité : quand on connaît des personnes qui vivent cet enfer on comprend que ce que je dis est bien en dessous de la réalité car là je suis soft…
Eh oui l’autorité parentale conjointe pour ces auteurs de violences est une arme de choix. Et avant qu’on la lui enlève…il a le temps de faire des dégâts non seulement sur la victime mais également sur les enfants et ce sans vergogne…
Vous pensez que j’en rajoute ? Je vous assure que non : on devrait tous s’insurger et être au côté des victimes
Les enfants ne seront pas entendus, pas crus, et tellement manipulés que la peur les contraint au silence : alors adieu échappatoire, adieu soins, adieu Enfance,…une solution pour moins souffrir ? Oui faire du mal à leur mère pour faire plaisir au parent toxique et ne pas se faire punir par l’auteur des violences jusqu’à permettre à celui-ci d’obtenir la garde exclusive et désenfanter ainsi la mère juste pour le plaisir. Pourquoi je dis juste pour le plaisir ? Car les enfants ne sont pas leur priorité : ils sont bien souvent incapables de s’en occuper normalement, tant qu’à la bienveillance à leur égard ou aux soins…lointains concepts…ils veulent seulement avoir leurs « choses », pour être mis en valeur vis-à-vis de la société, voire d’autres projets non avoués non plus pour certains . Eh oui car sans travail ou sans enfant la société n’a pas le même regard…. Les mères désenfantées en savent quelque chose…
Ce n’est pas possible me direz-vous ? Hélas si je connais :
- des mères qui se meurent de ne plus voir leurs enfants dont elles ont été séparées par un ex conjoint violent et grâce à des complicités diverses et dysfonctionnements institutionnels,
- des mères qui vivent l’enfer d’être parties pour ne pas mourir sous les coups et qui paient le fait d’être parties comme le leur avait promis l’auteur des violences (seule parole tenue)
Et comment faire suivre un enfant par un psychologue dans un tel contexte puisque les parents ayant l’autorité parentale conjointe doivent être informés ? Alors là c’est aussi un comble car la victime, qui a souvent dans un premier temps la garde des enfants puisque la mère, devra demander au pervers (appelons le comme il se doit) l’autorisation de celui-ci pour faire soigner l’enfant et il ne pourra être donné au professionnel et pour celui-ci encore moins s’en prévaloir, les raisons véritables du mal être de l’enfant sous peine d’atteindre à l’image de la personne ou de diffamation : c’est pas beau ?
Pourquoi dis-je que dans un premier temps la mère a la garde ? Car ainsi elle a le temps de s’y attacher, de se fatiguer seule à tout gérer, délaissant sa propre vie, et que s’ils sont petits ce ‘est pas drôle d’assumer les couches, etc… Par contre plus grand à l’âge où ils peuvent se débrouiller et jouer au ballon ou autre ils seront récupérés pour s’en faire des copains et des partenaires contre la victime, leur mère.
Scénario qui est hélas classique dans de tels contextes…
Réputation :
Bien sûr la diffamation, le mensonge, la calomnie, le chantage, le soudoiement, l’apitoiement, sont des outils très souvent utilisés par ces auteurs de violences, personnes particulièrement toxiques, qui ne reculent devant rien, ils s’en servent donc autant que de besoin pour les besoins de leur cause vis-à-vis de toute personne qui aurait eu l’outrecuidance de croire leur compagne (exemple : collègue, encadrant, conseiller bancaire, agent immobilier, médecin, infirmière, tout personnel soignant, voisin, etc… la liste est longue). De plus, ils savent se poser en victimes en pleurant, pleurnichant partout, n’hésitant pas à user et surtout abuser leurs réseaux…et plus les ficelles sont grosses plus elles marchent.
C’est ainsi que les victimes sont isolées, ne comprennent pas le comportement de personnes qui leur parlaient au préalable et qui soudain les évitent, les rejettent, se comportent de manière étonnante ou incompréhensible, voire agressive également, …si vous avez bien lu cela aussi est hélas possible !!
Vie quotidienne : la victime pourra/devra se retrouver en présence de son agresseur sur des lieux tels que l’école par exemple, lors des échanges des enfants pour les gardes, des réunions scolaires, chez le notaire, sur le lieu de travail, sur le lieu de courses, etc…sans qu’elle ne puisse s’y opposer puisque pas de jugement adéquat (donc pas de mesure d’éloignement prononcée) et si elle n’est pas protégée tout peut arriver sans compter que leur niveau de stress est tel qu’il en devient extrêmement dangereux pour leur santé.
Divorce :
Pour les conjoints mariés un divorce classique, normal sera prononcé. Eventuellement, comble de la perversité, l’auteur pourra même demander un divorce aux torts exclusifs de sa victime lorsque celle-ci sera partie du domicile conjugal puisque c’est un des motifs légitimes qui permet de demander le divorce. Même si maintenant à priori cette raison ne modifie pas les dispositions matérielles et autres dans le cadre de la séparation, pour la victime et aux yeux de ses enfants, cet argument sera servi et resservi par l’auteur des violences à l’encontre de sa victime pour la discréditer, l’humilier. De plus il n’hésitera pas à s’en prévaloir auprès de qui voudra l’entendre pour continuer son travail de sape contre sa victime, de manière particulièrement perfide, afin que celle-ci ne puisse déposer plainte bien évidemment.
L’absence de sens à la vie :
Ces victimes n’ont plus d’objectif dans la vie, plus de sens, leur vie est un non sens total. Elles vivent dans une forme de désespoir de ne pas être comprises, aidées, soutenues, ni par des personnes, ni par les institutions, ni réellement par les associations.
Ce n’est pas qu’elles n’ont pas crié, appelé à l’aide, tiré les sonnettes d’alarme, etc… mais elles s’y sont épuisées. Pour certaines d’entre elles, elles ne voient qu’une issue…la mort, la leur : trouvez-vous cela normal ? Moi pas.
Voici une synthèse des conséquences mais bien sûr il y en a beaucoup d’autres…
Ma contribution pour l’éradication des violences faites aux femmes
Dans le cadre de conférences sur l’énergie, que l’association des hypnos bienfaiteurs dont je suis membre organisait, j’ai fait une vidéo sur les violences conjugales.
Quel lien avec les énergies me direz-vous ? C’est bien l’énergie car dans ces situations c’est bien d’une énergie, meurtrière qui est en action.
Cette vidéo a été enregistrée lors de la semaine de lutte contre les violences faites aux femmes et je souhaite la partager avant la fin de l’année 2020 et que le bilan de cette année particulière, en raison des confinements dus à la crise sanitaire, soit effectué.
Alors si nous pouvons faire quelque chose toutes et tous, chacun à notre niveau :