Annie Cosseau EI
Thérapeute Psycho comportemental et Transpersonnel
Psychopraticien (Hors cadre réglementé)
Conseillère en Relations Humaines et Développement Personnel
Thérapeute Psycho comportemental et Transpersonnel
Psychopraticien (Hors cadre réglementé)
Conseillère en Relations Humaines et Développement Personnel
Annie Cosseau EI

LA ROCHELLE

Maltraitances médicales


Eh oui ce sont pour moi deux mots qui ne vont pas ensemble. Pourtant c’est une réalité vécue par beaucoup de patients…

On la trouve, cette maltraitance,  surtout à l’hôpital ou en EPHAD, où le personnel soignant se retrouve en manque d’effectifs avec des obligations de rendement mais hélas  pas seulement et l’origine de la maltraitance peut avoir  aussi d’autres raisons.

Vous pouvez la trouver également dans la médecine libérale et dans n’importe quel secteur : médecine générale, infirmiers, kiné, etc…

Malheureusement, les  soignants n’ont pas de formation ou si peu à ce sujet…et donc seule leur manière d’être, de « voir » le patient   guidera leurs comportements et paroles. Ce n’est donc pas toujours par volonté mais par des fonctionnements  inadéquats, timidité, malaise du soignant face à une situation, etc…que pourra advenir de la maltraitance.

Je suis souvent agacée pour ne pas dire plus par les comportements qui me sont rapportés non seulement par mes consultants mais également par mon entourage,  et bien sûr par ceux que  j’ai entendus ou vécus moi-même et je vais vous en livrer quelques exemples :

  • Manque d’informations des soignants,
  • Parole du patient non crue et non respectée,
  • Lorsque le patient pose des questions  il est pris de haut, voire pour un imbécile,
  • Pas de signalement dans le cadre de violences conjugales et/ou intrafamiliales
  • Aucune information aux patients  même si demandes de ceux-ci :  jamais de rappel téléphonique même pour une adresse, un nom de spécialiste ou toute information qu’il s’était engagé à rechercher et donner lors d’une consultation et qu’il ne donne pas non plus lors de la consultation suivante,
  • Refus que le corps du patient lui appartienne et qu’il ait la liberté de demander des explications et de choisir,
  • Dire à une personne qui souffre (dans un hôpital) et qu’on doit changer de chambre et de lit : bon vous n’allez pas y passer la journée sans s’être posé la question de la cause de la douleur qui empêche la personne de marcher plus rapidement (la personne apprendra quelques jours plus tard qu’elle avait le col du fémur cassé…), 
  • Rire d’une rhumatologue dans une maternité  devant la douleur d’une patiente lui faisant comprendre qu’elle s’écoute beaucoup, diagnostiquant même une cruralgie  …(alors  que la position de sa jambe était caractéristique  d’une certaine pathologie grave) ,   et qui y a fait de nombreuses visites (ce qui doit être un facteur obligatoire de questionnement) sans qu’aucun soignant ne pose et ne se pose de questions  et cette maternité  se gargarisera 2 ans plus tard de faire le nécessaire pour les patientes victimes de violences conjugales,
  • Des infirmières qui ne signalent pas ce qu’elles ont constaté (violences psychologiques et manque de soins)  lors de soins à domicile,
  • Des soignants qui se permettent de crier sur leurs patients en se prenant pour des experts dans leur domaine alors que…ce n’est pas forcément le cas (mais cela le patient l’apprendra plus tard…) et refus de répondre  sans tenter  de comprendre les douleurs inexpliquées laissant le patient repartir comme il est venu,
  • Des soignants qui s’évertuent à regarder  et noter une latéralité, (côté  droit ou  gauche), alors que le patient ne cesse de dire qu’il a mal au côté opposé…si si c’est possible (c’est ainsi que parfois des personnes se sont fait opérer du mauvais côté…)  
  • Des soignants qui ne croient pas les victimes de violences,  voire pire qui leur font se poser des questions sur  leur état mental car eux mêmes  ne sont pas formés aux violences et maltraitances et à leurs conséquences sur les victimes d’où des paroles inadaptées qui peuvent être très  graves,
  • Des soignants qui nient la souffrance, la minimisent et ne proposent rien…alors qu’il existe des centres anti douleurs,
  • Des soignants qui se permettent d’humilier des personnes vulnérables, les culpabilisant au passage,  sous différent  prétexte par exemple de ne venir qu’accompagnées des  enfants alors que la situation familiale a été expliquée…et qu’un peu de compréhension était attendu car pas de solution…
  • Etc…Etc…

Malheureusement ces comportements ne sont pas le seul apanage des soignants,  les thérapeutes également ont à balayer devant leur porte…

Je pense que des formations

 Intensives en HUMANITE sont indispensables pour tous

Ainsi que des formations sur les différentes formes de  maltraitances devraient être dispensées aux soignants   : je sais que dans certains endroits il y en a mais il faudra des piqûres de rappel et des moyens…

 

Alors heureusement à côté  de cette catégorie de soignants il y a des soignants géniaux car :

Humains,

Compréhensifs,

Ouverts d’esprit…

Mais ils sont trop peu  nombreux.

 

Vous pensez que j’exagère alors voici quelques titres de livres sur le sujet, ainsi que des articles :

Les brutes en blanc Martin Winckler https://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/10/05/25480-maltraitance-medicale-est-encore-trop-frequente

Le livre noir de la gynécologie

 https://www.20minutes.fr/sante/2236351-20180312-maltraitance-medicale-ethique-empathie-doivent-faire-partie-formation-soignants

https://blogs.mediapart.fr/mustapha-ait-larbi/blog/200320/la-maltraitance-medicale-est-encore-trop-frequente

Médecin malgré moi Patrick de Funès

Omerta à l’hôpital Dr Valérie AUSLENDER


Lire les commentaires (0)

Articles similaires


Soyez le premier à réagir

Envoyé !

Derniers articles

Qu’allez-vous trouver sur ce blog ?

Les figures d’attachement

MERCI

Inscription à la Newsletter

Envoyé !

Catégories

Réalisation & référencement Simplébo   |   Site partenaire de Annuaire Thérapeutes

Connexion