Annie Cosseau EI
Thérapeute Psycho comportemental et Transpersonnel
Psychopraticien (Hors cadre réglementé)
Conseillère en Relations Humaines et Développement Personnel
Thérapeute Psycho comportemental et Transpersonnel
Psychopraticien (Hors cadre réglementé)
Conseillère en Relations Humaines et Développement Personnel
Annie Cosseau EI

LA ROCHELLE

Les féminicides


Définition : meurtre de femmes en raison de leur genre.

Terme utilisé dans le cadre de violences conjugales ou meurtres perpétrés par le conjoint, par le compagnon ou l’ex conjoint, l’ex compagnon.

Ce terme issu de l’anglais a été popularisé par les mouvements féministes depuis 1992 et est de plus en plus utilisé dans le cadre des violences conjugales : en effet il ne s’agit pas de crimes passionnels comme l’ont souvent écrit beaucoup de journalistes. La passion, l’amour ne conduisent pas à des actes de cruauté bien au contraire.

Les féminicides ont lieu le plus souvent au domicile des victimes et en grande majorité lors de séparation par des hommes qui pensent que leur compagne, conjointe est leur propriété et ne la voient que comme une chose et non comme une personne libre d’elle-même. Voyant leur proie leur échapper ils sont prêts à tout. Ma formulation est dure mais il s’agit là d’une triste réalité.

Les féminicides sont de plus en plus fréquents.

Depuis le 1er Janvier 2019, en France, 39 femmes ont été tuées.

Oui je ne me suis pas trompée ce chiffre est en constante augmentation et cette année les  chiffres sont non seulement consternants mais affolants.

Et je ne parle pas des nombreuses victimes «seulement» blessées physiquement plus ou moins gravement et de celles qui sont traumatisées par l’emprise voire celles qui ont subi les deux formes de violence au préalable.

Ces formes de violences sont  récurrentes mais il y a aussi les viols et les violences économiques sous diverses formes. 

Que se passe t’il ? Pourquoi on en est arrivé là ? 

Il faut savoir que :

  • Les femmes ne partent pas aux premiers coups car soit : elles n’ont pas de travail et dépendent économiquement de leur compagnon soit hésitent à cause des enfants pour ne pas les séparer de leur père,
  • Lorsque les femmes sont sous emprise mentale elles sont incapables d’agir,
  • Les femmes ont peur de la violence physique pour elles et aussi pour leurs enfants,
  • Il est difficile de déposer plainte contre quelqu’un dont on a partagé la vie et avec lequel on a eu des enfants,
  • Lors du dépôt de plainte, lorsqu’elles arrivent à le faire en raison des nombreuses embûches sur leur route, elles ne sont pas souvent protégées et doivent retourner chez elles avec le risque d’être au domicile lorsque monsieur recevra le  courrier l’invitant à être entendu…, 
  • 80 % des plaintes se terminent par des classements et donc ces hommes violents peuvent continuer presque en toute impunité et ce malgré la loi,
  • Des attestations mensongères ou de complaisance écrites contre les victimes car certains de ces hommes ont effectué un travail de sape auprès d’amis, de voisins, de collègues, etc…au préalable,
  • Des menaces diverses de certains hommes envers les médecins, voisins, etc…afin qu’ils n’attestent rien contre eux : donc beaucoup de silence contre les victimes,
  • Pas ou très peu de structure globale prenant en compte les difficultés physiques, juridiques, psychologiques, quotidiennes, etc…
  • Beaucoup de publicité autour de ce phénomène mais pas grand-chose de concret et ce à tous les niveaux : manque de formation des médecins, thérapeutes, magistrats, avocats,
  • Pas de prise en compte du stress post-traumatique : celui qui induit beaucoup de problématiques physiques ensuite,
  • Difficultés telles que les femmes parfois préfèrent ne pas partir ou partent mais vivent des galères très importantes et certaines en viennent à   des gestes irréparables… car non accompagnées ou insuffisamment,
  • Tant qu’en amont lors de premiers signes avant-coureurs : hormis une thérapie familiale si l’homme violent l’accepte ce qui est rare (ils n’acceptent une thérapie que contraints par la justice et donc impossibilité à prévenir),
  • Après les faits de violence c’est trop tard pour la victime car elle a subi des actes de violence et là va advenir pour elle un parcours de reconstruction très difficile.

Alors si vous avez des doutes sur le fait qu’une femme est potentiellement victime de violences conjugales, vous pouvez  :

  •  Lui parler et lui faire comprendre que vous avez compris ce qui se passe,
  • Prévenir la gendarmerie,
  • Faire également un signalement auprès du procureur de la république,
  • Préparer une attestation de ce que vous avez pu constater pour l’aider dans sa procédure s’il y en a une ensuite

En tout cas ne pas laisser faire sans aucune réaction car il en va  de la vie de cette personne… et vous aurez une part de responsabilité si vous saviez et n’avez rien fait.


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